Toi aussi heureux retraité !

Pif aurait pu encore rendre encore quelques loyaux services mais bon toute bonne chose a une fin...

Encore bien fringant du haut de ses 18 ans, Pif est parti pendant le rush des vacances de février ne me laissant guère le temps d'écrire quelques lignes sur son passé au club.

Acheté en binôme avec sa demi-soeur Prune, nos deux loulous sont arrivés sauvages. Ils sont restés 3 jours au boxe pour la manipulation. Pif était entier ... et légèrement blessé à l'antérieur droit. Pour faire les soins, Monsieur se piquait debout, et bousculait ...

A l'époque, je démarrais mon activité avec 30 licenciés donc le temps de les rentrer tous les soirs au boxe. Ils ont vite changé. Prune fut la première débourrée, pas toute facile. Et Pif fut débourré au printemps. J'ai dû l'enjamber personnellement car il ne faisait pas confiance aux autres. Heureusement j'avais un bon longeur.

Rapidement, il commença son travail de cheval de club et pour un jeune, il était vraiment sympa. Quelques cavaliers se sont chargés de la mise sur les barres dont Sébastien qui l'adorait. Plusieurs sorties en concours dont Montaubert, Pontorson...

Avec l'arrivée des nouveaux, J'ai converti Pif en petit cheval d'endurance: 10 kms jusqu'à 40, un beau palmarès ...

Et puis, malgré son côté un peu craintif, on en fait aussi un cheval pour les résidents qu'il savait combler. Il galopait avec un autre Sébastien avec beaucoup de délicatesse et de gentillesse. Jamais, il n'a songé à le mettre à terre... Il ressentait beaucoup les émotions de son cavalier. Les angoissés, c'était pas trop sa tasse de thé... Il faisait confiance ou pas du tout. C'était un vrai personnage pouvant nous faire tantôt rire tantôt grimacer.

Le heureux hasard est qu'il a rencontré Laurie une de mes anciennes petites cavalières de St Hilaire. Laurie souhaitait un poney pour son petit garçon mais aussi pour se faire plaisir.

Pif se retrouve bichonné: boxe la nuit, champ la journée avec deux potes, hotel 4 étoiles...Comble de l'ironie, il se retrouve avec deux poneys d'attelage, lui qui, étant jeune, avait une phobie de tout ce qui roulait...

Un ptit remerciement à Bérénice et Clara qui sont venues lui dire au revoir dans son champ quelques heures avant son départ, un autre à Julie pour m'avoir rappelée de ne pas l'oublier. C'est chose faite. Un gros merci à Laurie et Timothée pour l'adorer et me donner régulièrement des nouvelles.